Le principe repose sur l’effet de serre (à partir des infrarouges capturés dans la serre et responsables de l’élévation de température dans l’abri) pour “garantir” une température hors gel. Ce procédé est destiné aux cultures demandant peu de chaleur de type plants de légumes ou condimentaires par exemple. Ce système a aussi pour principe de nécessiter peu d’investissement et de pouvoir s’adapter sur de nombreux modèles de serres.

Des mesures seront faites pendant trois et traitées par nos partenaires pour vérifier les hypothèses de départ et dans l’affirmatif d’envisager sa commercialisation.

La deuxième expérimentation concerne la stévia. Il s’agit d’une plante sucrante, originaire d’Amérique du sud et présentant un pouvoir sucrant 400 fois supérieur à la betterave et sans diabète. La production mondiale est basée sur la culture conventionnelle. depuis peu des agriculteurs du Lot et Garonne s’y intéresse pour la cultiver en bio. La difficulté pour eux à trouver du plant bio représente une vraie problématique. Aussi, l’exploitation du lycée s’est engagée dans cette production pour commercialiser aux producteurs des plants issus de boutures prélevées sur des pieds-mères. Les élèves participent activement à cette production par le biais des travaux pratiques.

Une autre partie doit répondre à la difficulté de multiplier la stévia par boutures et à son goût plus ou moins prononcé de réglisse. Nous cultivons de la stévia en pots avec pour objectif de la laisser monter en graines, de les récolter et de les transmettre à l’INRA qui s’en servira pour faire la recherche variétale par hybridation.